La Grappe de Recherche 2 (GRL2)

Thème animal

Prévention des infections au tarissement par la stimulation de l’immunité de la glande mammaire

Développer un modificateur de la réponse biologique qui favorise une immunité durable au niveau du trayon et qui protège la glande mammaire contre les agents pathogènes invasifs.

    Résultats

    • Lors du tarissement, l'infusion de chitosan, une molécule provenant des crustacés, a accéléré significativement l’augmentation du compte des cellules somatiques et des différents marqueurs de l’involution tout en stimulant l’activité immunitaire dans la région du pis.
    • L’effet de l’hydrogel de chitosan n’est pas altéré par la pose de scellant de trayon lorsqu’ils sont infusés en combinaison. Le gel de chitosan utilisé de concert avec le scellant de trayon pourrait bonifier l’effet de barrière physique de celui-ci tout en stimulant l’immunité des vaches.
    • Le gel de chitosan pourrait s’ajouter aux outils disponibles en prévention de la mammite au tarissement chez les vaches non infectées. Cette pratique aurait le potentiel de réduire l’utilisation d’antibiotiques chez les sujets sains et de diminuer les cas de nouvelles infections intramammaires pendant la période critique du tarissement.

    Équipe

    • Pierre Lacasse (Chercheur principal, CRD de Sherbrooke-AAC)
    • Samuel Lanctôt (candidat MSc, UMcGill)
    • Xin Zhao (collaborateur, UMcGill)
    • Patrick Fustier (collaborateur, CRDA-AAC) Absent de la photo

    Traitement sélectif au tarissement basé sur le quartier en utilisant des diagnostics à la ferme

    Envisager la diminution de l’usage des antibiotiques au tarissement de l’ordre de 50 % tout en maintenant la santé du pis.

      Résultats

      • Avec le traitement sélectif au tarissement, les vaches infectées peuvent être traitées à la fin de la lactation au moyen d’un antimicrobien uniquement ou d’une combinaison d’agent antimicrobien et de scellant à trayons, alors que les vaches non infectées ne reçoivent qu’un scellant à trayons.
      • Introduire cette stratégie introduira de nouveaux coûts pour des tests diagnostiques, la main-d’oeuvre pour l’échantillonnage et l’exécution des tests à la ferme. Par contre, cela nécessitera moins d’antimicrobiens donc moins de coûts de médicaments et de personnel pour les administrer.
      • Cette approche cadre avec une utilisation plus judicieuses des antibiotiques.

      Équipe

      • Jean-Phlippe Roy (Chercheur principal, UMontréal) 
      • Fidèle Kabera (candidat Ph.D., UMontréal)
      • Greg Keefe (collaborateur, UPEI)
      • Simon Dufour (collaborateur, UMontréal)

      Agent pathogène et caractéristiques de la vache associés à la récurrence de la mammite clinique

      Identifier l’agent pathogène et les caractéristiques de la vache qui sont associées à la récurrence de mammite clinique pour une lactation donnée.

        Résultats

        Des facteurs de risque importants pour la récurrence de la MC ont été identifiés dont :

        • la parité (c’est-à-dire un risque plus élevé chez les vaches plus âgées)
        • une production laitière plus élevée
        • les agents pathogènes impliqués dans le cas précédent
        • si une guérison bactériologique a été observée après le cas précédent.

        Les effets les plus importants des mammites cliniques récurrentes ont été identifiés:

        • la réduction de la production de lait à la suite d’un cas récurrent de mammite clinique (qui est similaire à celle du premier cas de mammite clinique)
        • le risque accru de réforme et de mortalité, dépassant ceux des premiers cas mammite clinique.

        Équipe

        • Simon Dufour (Chercheur principal, UMontréal)
        • Ève-Marie Lavallée-Bourget (étudiante DMV, 1er cycle)
        • Hossein Jamali (candidat MSc, UMontréal)

        Absents de la photo :

        • Mario Jacques (collaborateur, UMontréal)
        • François Malouin (collaborateur, USherbrooke)
        • Herman Barkema (collaborateur, UCalgary)
        • Henrik Stryhn (collaborateur, UPEI)

        Thème agents pathogènes

        Prédiction de la persistance et de l’expression clinique des infections à S. aureus en utilisant la caractérisation moléculaire.

        Prédire avec plus de précision la probabilité de récurrence d’un épisode de mammite clinique suivant l’apparition d’un premier cas facilitant ainsi la prise de décision pour le traitement ou la réforme.

          Résultats

          Les caractéristiques phénotypiques et génotypiques de S. aureus ont été évaluées afin de prédire la durée de l’infection intramammaire (IIM).  Il apparaît que certaines caractéristiques de l’agent pathogène, dont la détermination du type spa, permettent de prédire la durée de l’infection et le résultat clinique ou subclinique des IIM de S. aureus.

          Cependant, le statut génétique et immunitaire de l’hôte bovin, ainsi que l’influence de l’environnement et des pratiques de gestion, peuvent également aider à prévoir la durée de l’infection.

          Équipe

          • Jean-Philippe Roy (Chercheur principal, UMontréal)
          • Sébastien Pichette-Jolette (candidat MSc, USherbrooke)
          • Abdelhamid Asli (étudiant au 1er cycle, USherbrooke)
            François Malouin (collaborateur, USherbrooke)

          Absent de la photo :

          • Greg Keefe (collaborateur, UPEI)

          Validation de l’équipement diagnostique MALDI-TOF pour la spéciation des SCN et le développement de modèles de risque d’infection intramammaire.

          Bâtir et valider une librairie spectrale pour la spéciation des SCN et examiner l’impact d’infections spécifiques aux espèces de SCN sur le développement de nouvelles infections à pathogène majeur.

            Résultats

            • Des méthodes de diagnostic fondées sur la spectroscopie comme le MALDI-ToF et validées par la recherche ont amélioré l’identification à l’espèces et la précision du diagnostic des agents pathogènes.
            • Seize spectres de référence personnalisés couvrant 10 espèces différentes de staphylocoques à coagulase négative (SCN) ont été développés pour améliorer les performances du SM MALDI-ToF et préciser leur identification. Ces spectres de référence personnalisés sont mis à la disposition des laboratoires de diagnostic et des chercheurs qui adoptent la SM MALDI-ToF pour l’identification microbienne de la mammite bovine et améliorent la précision du diagnostic de la mammite dans le monde.
            • Selon les résultats de l’analyse de 5 827 isolats en laboratoire, Staphylococcus chromogenes représentait 48,2% du SCN, suivi de S. simulans(16,7%), S. xylosus (11,2%), S. haemolyticus (7,8%) et S. epidermidis (4,0%).

            Équipe

            • Jean-Philippe Roy (collaborateur, UMontréal)
            • Marcelo Chaffer (collaborateur, UPEI)
            • Greg Keefe (chercheur principal, UPEI)

            Absents de la photo :

            • Marguerite Cameron (stagiaire postdoctorale, UPEI)
              et les collaborateurs:
            • Sarne De Vliegher (UGand)
            • Kristen Reyher (UBristol)
            • Catherine Anne Muckle (UPEI)
            • Jeffrey Lewis (UPEI)

            Molécules non antibiotiques actives contre les biofilms de S. aureus et d’isolats de SCN

            Identifier et évaluer l’effet des mécanismes d’action et du spectre d’activité des molécules actives contre les biofilms de S. simulans et de S. chromogenes et sur leur capacité à causer des infections persistantes.

              Résultats

              À ce jour, d’intrigantes molécules ont été isolées et il a été démontré qu’elles nuisent à la formation du biofilm. Il reste à les identifier avec précision et voir si elles limitent la croissance soit par effet d’inhibition, de dispersion ou carrément de destruction du biofilm.

              Équipe

              • Abdelhamid Asli (candidat MSc, USherbrooke)
              • Coralie Goetz (candidate PhD, UMontréal)
              • Mario Jacques (chercheur principal, UMontréal)
              • François Malouin (collaborateur, USherbrooke)
              • Yannick Tremblay (stagiaire postdoctoral, UMontréal)

              Nouveau traitement contre les infections intramammaires à staphylocoques

              Améliorer la stabilité et la puissance d’un nouvel antibiotique. Évaluer son activité contre S. aureus et les SCN de même que son innocuité chez les vaches laitières.

                Résultats

                • De nouvelles connaissances sur l’efficacité de diverses molécules d’un nouveau médicament cible pour S. aureus ont été acquises. La dernière fois qu’une molécule antimicrobienne avec un nouveau mode d’action avait été commercialisée, c’était dans les années 80.
                • Il s’agit donc d’une découverte très importante qui pourrait avoir un impact considérable en médecine vétérinaire et, peut-être, humaine. Nommée l’une des 10 découvertes de l’année en 2010 par le magazine Québec Science.
                • La molécule a été affinée pour obtenir une molécule plus stable pouvant être commercialisée.

                Équipe

                • Céline Ster (stagiaire postdoctorale et
                  professionnelle de recherche, USherbrooke)
                • François Malouin (chercheur principal, USherbrooke)
                • Véronique Belley (candidate MSc, USherbrooke)

                Absents de la photo :

                • Eric Marsault (collaborateur, USherbrooke)
                • Pierre Lacasse (collaborateur, CRD de Sherbrooke-AAC)
                • Charles Isabelle (étudiant au 1er cycle, USherbrooke)
                • Natasa Obradovic (étudiant au 1er cycle, USherbrooke)

                Thème environnement

                Identifier les systèmes de logement qui procurent l’environnement le plus adapté pour favoriser à la fois le confort de la vache et la santé du pis.

                Évaluer des systèmes de logement permettant aux vaches de se tenir debout et de se coucher dans des environnements propres et confortables tout en examinant l’impact sur l’incidence de mammite.

                  Résultats

                      Les facteurs les plus importants ayant une incidence sur l’hygiène des vaches, la concentration en bactéries de la litière et les risques de mammite incluent l’ajout de nouvelle litière, la fréquence de grattage des stalles, le type de logement, le système de traite et la taille du troupeau.

                  Nous avons observé que, dans les fermes commerciales, les vaches préféraient se coucher dans des environnements plus propres et plus confortables.

                  Les vaches à faible état de chair :

                  • plus grand risque d’avoir un SCC élevé
                  • plus productives
                  • hygiène des membres inférieurs très médiocre
                  • passaient le plus de temps debout.

                  Équipe

                  • Jean-Philippe Roy (collaborateur, UMontréal)
                  • Herman Barkema (collaborateur, UCalgary)
                  • Trevor DeVries (chercheur principal, UGuelph)
                  • Dave Kelton (collaborateur, UGuelph)
                  • Greg Keefe (collaborateur, UPEI)
                  • Ivelisse Robles (candidate PhD, UGuelph)

                  Absente de la photo :

                  • Marina von Keyserlingk (collaboratrice, UBC)

                  Impact des pratiques de gestion sur l’antibiorésistance

                  Déterminer la prévalence de l’antibiorésistance parmi les isolats de SCN, déterminer la relation entre l’usage des antibiotiques et la résistance bactérienne et examiner la transmission de gènes de résistance
                  entre les isolats de SCN et de S. aureus.

                    Résultats

                    • Il a été observé que le traitement sélectif au tarissement réduisait la quantité d’antimicrobiens utilisés, sans être la méthode qui est le plus corrélée à la résistance.
                    • C’est davantage l’utilisation systémique d’antibiotiques qui était associée à une plus forte prévalence de résistance plutôt que ceux utilisés localement.
                    • De ce fait, une utilisation limitée et judicieuse des antimicrobiens systémiques aurait un impact important sur la diminution de l’émergence de résistance aux antibiotiques.

                    Équipe

                    • Christopher Luby (collaborateur, USaskatchewan)
                    • Jeroen De Buck (collaborateur, UCalgary) – en arrière-plan
                    •  Herman Barkema (chercheur principal, UCalgary)
                    • Diego Nóbrega (candidat PhD, UCalgary)
                    • Larissa Condas (candidate MSc, UCalgary)

                    Absent de la photo :

                    • Vineet Saini (collaborateur, UCalgary)

                    Impact économique des pratiques de contrôle de la mammite

                    Quantifier les coûts associés à la mammite au Canada et évaluer l’impact économique des pratiques pour la contrôler.

                      Résultats

                      Les coûts de la mammite représentent 660 $ par année par vache

                      La moitié des coûts était associée à la mammite sub-clinique et ils se répartissent comme suit :

                      • 72 % reliés aux pertes associées à la réduction de production laitière des vaches affectées;
                      • 25 % causés par le risque accru de réforme.

                      Un tiers des coûts était occasionné par les mammites cliniques. Dans ce cas-ci :

                      • 34 % causés par la baisse de production laitière ;
                        48 % sont associés au risque de réforme et de mortalité.
                      • La facture moyenne pour une mammite clinique est de 744 $

                      Équipe

                      • Simon Dufour (Chercheur principal, UMontréal)
                      • Greg Keefe (collaborateur, UPEI)
                      • Kehar Singh (collaborateur, UPEI)
                      • Herman Barkema (collaborateur, UCalgary)
                      • Dave Kelton (collaborateur, UGuelph)
                      • Mahjoob Aghamohammadi (candidate MSc, UMontréal)

                      Obstacles à l’adoption de meilleures pratiques de gestion

                      Identifier les facteurs facilitant ou inhibant l’adoption de meilleures pratiques de gestion et définir la perception des risques par les producteurs de même que leur préférence pour acquérir de nouvelles informations.

                        Résultats

                        • es idées et les perceptions des producteurs au sujet de la qualité du lait et de ce qu’est un faible CCS, ont influencé leur motivation quant à la prévention de la mammite sur leur ferme.
                        • Habitudes et routines sont difficiles à briser et peut-être que sans une forme de motivation (pénalité ou incitatif), les producteurs laitiers produisant déjà un lait de bonne qualité (i. e. CCS de moins de 400 000 cellules / ml), ne verront aucune raison de changer ou d’adapter leur comportement et leurs actions.

                        • En fait, la plupart des producteurs conviennent que «quand la routine n’est pas cassée, on ne la répare pas. »

                        Équipe

                        • Simon Dufour (collaborateur, UMontréal)
                        • Greg Keefe (collaborateur, UPEI)
                        • Herman Barkema (collaborateur, UCalgary)
                        • Gale West (collaboratrice, U Laval)
                        • Dave Kelton (Chercheur principal, UGuelph)
                        • Alex Watters (candidate PhD, UGuelph)
                        • Emilie Belage (candidate MSc, UGuelph)

                        Absent de la photo :

                      • Jason Coe (collaborateur, UGuelph)